vendredi 30 septembre 2011

BOLIVIE DANS LA MIRE DE WASHINGTON


LE MODE D'EMPLOI POUR DÉSTABILISER LES RÉFRACTAIRES

Le président Évo Morales, lors de son intervention à l’Assemblée générale des Nations Unies, a fait ressortir, entre autres, l’insécurité générée par le nouveau mode d’emploi des Etats-Unis et de l’Otan visant la déstabilisation et le renversement de gouvernements.  La crise économique les pousse vers les pays riches en pétrole, minerais et richesses de toute nature.

« … La crise économique du capitalisme n’est pas seulement conjoncturelle, mais surtout structurelle. Alors que font les pays capitalistes ou impérialistes? Ils cherchent n’importe quel prétexte pour intervenir dans un pays pour y récupérer ses ressources naturelles (,,,) ils préparent des interventions lorsque les présidents, les gouvernements, les peuples sont ni pro capitalistes ni pro impérialistes. »

Il est évident que ce qui se passe en Libye met clairement en évidence ce nouveau mode d’emploi  qui a été reconnu par le président Obama comme la nouvelle façon de faire. Pour les pays émergents et les observateurs internationaux indépendants, cette nouvelle façon de faire peut se résumer aux points suivants :

1.              Infiltrer, dans les pays concernés, les foyers existants de résistance ou, en leur absence, en créer de toute pièce, par mobilisation de mercenaires, de manière à provoquer des soulèvements au sein de la population et de permettre ainsi  une première vague d’information internationale visant à discréditer le gouvernement et à dévaloriser le régime. Faire ressortir le mécontentement d’une population devant un gouvernement et un leadeur toujours plus impopulaires.

2.     Cette première mise en scène sera suivie par l’armement de ces groupes qui créeront des confrontations amenant le gouvernement à utiliser ses forces policières ou son armée pour contrer ces groupes de contestataires. Ça donnera lieu à une seconde vague d’information qui répercutera sur le plan international, avec photos et vidéos, la violence et la cruauté des dirigeants qui oppriment ainsi leur peuple.

3.            Tout cela n’aura été amorcé qu’avec le soutien implicite de certains responsables gouvernementaux et hauts dignitaires politiques prêts à démissionner et à exprimer, le temps venu, leur dissidence avec le gouvernement. Ces nouveaux alliés viendront renforcer la résistance des groupes contestataires. Ainsi une autre vague d’information internationale viendra renforcer cette contestation et donnera une plus grande crédibilité aux mouvementx contestataires.

4.            Ce sera à ce moment qu’un comité national de transition (CNT) sera formé, puis reconnu par les pays membres de l’Otan. Il deviendra la face visible des nouveaux responsables du pays et pourra compter sur  l’appui des forces de l’OTAN. 

5.           Tout le reste devient technicité : résolution du Conseil de sécurité pour couverture aérienne, entente entre les pays pour partager les coûts des opérations militaires sans oublier le partage du pouvoir et des richesses. Encore là, une information, subtilement travaillée, occupant tout l’espace des médias écrits et visuels, sera mise au point pour convaincre le monde qu’il s’agit d’une grande opération humanitaire.


Ce schéma, très succinct, apparait en filagramme, dans ce qui s’est passé et se passe toujours en Libye et qui est en opération en Syrie. Les derniers jours nous révèlent qu’elle est également en plein développement en Bolivie et au Venezuela.

BOLIVIE

Voici en quelques mots ce qui se passe actuellement en Bolivie.  D’abord il y a eu la mise en chantier, il y a quelques années d’une autoroute reliant Villa Tunari-San Ignacio de Moxos. Le tracé de cette voie passe par le Territoire Indigène et le Parc National Isiboro Sécure ((TIPNIS) lequel  relie les départements
de Beni y Cochabamba en Bolivie. Il s’agit d’un parc où vivent plusieurs communautés indiennes. Plusieurs communautés se sont manifestées tout au long de l’été contre le passage de cette route sur leur territoire. Le 15 août dernier, une marche, regroupant près de 600 personnes a été organisée pour protester contre ce projet. Elle avait pour destination la Paz, capitale du pays et siège du gouvernement.

À plusieurs reprises le Président s’est dit ouvert au dialogue et a délégué divers représentants de haut niveau pour entamer des négociations avec les communautés locales et leurs dirigeants. La dernière de ces délégations s’est réalisée la semaine du 20 septembre. Le ministre des Relations extérieures, lui-même indien de source, a dirigé cette délégation.

Il y a eu, alors, un dérapage imprévisible lorsque la délégation gouvernementale, le ministre en tête, a été prise en otage et forcée de marcher en tête de la marche, servant de bouclier humain pour franchir la ligne de protection policière qui était là pour éviter qu’il y ait confrontation avec un autre groupe d’indiens, ceux-là en faveur de la route. Heureusement les otages ont pu être libérés et la confrontation entre les deux groupes opposés a pu être évitée. Cet incident a aussitôt été rapporté à la commission des droits de l’homme de l’Organisation des États Américains (OEA).

Mais voilà que le lendemain, un responsable des forces policières donne l’ordre d’évacuer les indiens contestataires et de prendre les moyens nécessaires pour y arriver. Ce fut une répression qui a soulevé la colère des Boliviens et Boliviennes ainsi que du Président lui-même tenu à l’écart de ces actions. Il a aussitôt dénoncé fortement pareille répression et demandé que toute la lumière soit faite sur ceux qui en sont les responsables. Déjà deux ministres ont donné leur démission et le chef de la police qui avait donné l’ordre, en a fait tout autant.

Devant l’ampleur de cette situation, le président Morales a fait appel à la Commission des droits de la personne des Nations Unies, à celle qui la représente en Bolivie, aux représentants des communautés indiennes ainsi qu’à la secrétaire d’UNASUR de participer à l’enquête devant faire toute la lumière sur cet événement et s’assurer que tous les responsables de ces actes aient à répondre de leurs gestes.

Il faut dire que les fauteurs de trouble sont actuellement en terrain fertile. Déjà le gouvernement avait découvert des liens étroits de certains leaders des communautés dissidentes avec certains représentants du gouvernement USA ainsi que la circulation de fonds visant à les financer.

Le Président sait également que certains de ses collaborateurs ou hauts responsables peuvent être invités à se joindre à l’opération de sabotage et, éventuellement, de renversement du gouvernement. Ne prenant aucune chance, il a aussitôt confié à des organismes hors de tout soupçon d’investiguer ce qui s’est produit et de poursuivre, le cas échéant, les véritables coupables.

Il a également suspendu la construction de l’autoroute et promis que sa reprise sera conditionnelle à une consultation référendaire positive auprès de toutes les populations concernées. Le dernier mot, dit-il,  appartiendra au peuple, celui-là même au service duquel je suis.

Entre temps et en dépit des évènements qui avaient marqué la prise en otage de sa délégation antérieure, le Président a délégué une autre délégation de haut niveau, avec pouvoir décisionnel, auprès des communautés dissidentes pour que la bonne foi de tous et de toutes soit au rendez-vous de la paix. Les nouvelles de ce matin confirment que les échanges se font dans un bon climat et qu’un premier document a déjà été signé par toutes les parties sur les sujets à traiter et sur l’esprit avec lequel chacun doit participer.

Évo Morales, président de la Bolivie, coupe ainsi l’herbe sous le pied de ses détracteurs et rend accessible aux populations locales toute l’information pertinente sur les véritables dispositions du gouvernement à leur endroit. En faisant appel, dès les débuts, aux organismes multilatéraux et régionaux il rend plus difficile la manipulation dont ils pourraient faire l’objet de la part des Etats-Unis et de l’Otan.

« Il est impossible de penser que le Président ou le Vice président puissent avoir émis d’autres directives que celles de la sérénité et du dialogue, parce que quand nous étions dirigeants nous avons souffert les tortures. Nous savons ce que c’est.» Le Vice président de l’État, Alvaro García Linera

Oscar Fortin
Québec, le 29 septembre 2011



mardi 20 septembre 2011

LE JUGEMENT DERNIER, VERSION VATICANE



REVISÉ  PAR PIERRE


Selon l’Évangile de Mathieu  (Mt. 25, 31-46), Jésus raconte  ce que sera le jugement dernier. Ce récit remonte au tout début de l’Église, avant même que cette dernière ait fixé la sacramentalité et les règles morales conduisant au salut éternel. Selon ces nouvelles règles et les sacrements qui les fondent le « jugement dernier » se présente de façon fort différente étant donné que les successeurs de Pierre, disposant du pouvoir de lier et de délier, en auront décidé autrement.  Alors voyons ce que ça donne.

« Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs; et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.

Vous avez accepté la foi en l’Église catholique, seule à pouvoir vous ouvrir les portes du ciel.

Vous avez suivi les directives de vos pasteurs sur la pratique fidèle des sacrements, tout particulièrement ceux du baptême, de la confession, du mariage et celui de l’Eucharistie dominicale.

Vous avez participé généreusement au paiement de la dîme exigée par votre Église.

Vous vous êtes abstenus de l’usage des contraceptifs dans vos relations amoureuses avec votre conjointe et conjoint ainsi que de toute relation extra-matrimoniale.

Vous avez toujours porté un grand respect aux successeurs des apôtres, leur obéissant dans la foi et vous abstenant de les critiquer et de les dénigrer face au monde.

Vous avez lutté, en union avec vos pasteurs, contre le mariage homosexuel et l’avortement, contre les idéologies marxistes et les théologiens de libération.

Vous m’avez honoré comme le roi et seigneur du monde et vous avez adoré Dieu avec une grande dévotion.

Ensuite, il dira à ceux qui seront à sa gauche: "Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges".

Car vous n’avez pas reconnu l’Église catholique comme la seule apte à vous ouvrir les portes du ciel,

Vous n’avez pas suivi les directives de vos pasteurs sur la pratique des sacrements dont ceux du baptême, de la confession, du mariage et de l’eucharistie dominicale.

Vous n’avez pas payé votre dîme à l’Église comme il vous l’était demandé.

Vous avez utilisé les contraceptifs, favorisé le mariage entre personnes de mêmes sexes. toléré l’avortement et connu des aventures hors mariage;

Vous n’avez pas respecté vos pasteurs, leur faisant la leçon comme s’ils n’étaient pas mes seuls représentants auprès de vous.

Vous avez été excommuniés par les autorités ecclésiales.

Vous avez laissé de côté Dieu et ma Gloire de roi de l’univers pour vous préoccuper davantage du monde et de ses problèmes, comme si je n’étais pas là pour les résoudre.

Mais Seigneur, diront-ils, ne nous as-tu pas enseigné, toi-même,  d’aimer notre prochain, de pardonner aux pécheurs, de porter secours aux affamés, aux étrangers, aux persécutés ?

Ne nous as-tu pas dit que le sabbat était au service de l’homme et non l’inverse et que la loi était là non pour dominer, mais pour servir ?

Ne nous as-tu pas dit qu’il ne suffit pas de dire Père, Père pour accéder au Royaume de Dieu, mais de faire sa volonté et que cette volonté c’est de s’aimer les uns les autres dans la vérité, la justice, le respect, la compassion, la miséricorde ?

Ne nous as-tu pas donné l’exemple en condamnant les pharisiens, les grands-prêtres et les docteurs de la loi d’hypocrites et de sépulcres blanchis ?

Ne nous as-tu pas affirmé que ce que nous faisions aux plus petits des tiens c'est à toi que vous le faisions?

Comment peux-tu nous envoyer à la géhenne éternelle si nous nous sommes appliqués, sans toujours en être conscients, à mettre en pratique l’essentiel de tes enseignements ?

Alors Jésus, gêné par cette réplique et ne voulant pas déroger à sa promesse faite à Pierre de reconnaître au ciel son pouvoir de lier et de délier sur la terre, lui demanda ce qu’il en pensait.

Pierre pris alors la parole et dit à Jésus : « toi seul sais lire dans le fond des cœurs et toi seul peux reconnaître ceux et celles qui t’ont été fidèles. Tu l’as fait avec moi qui t’avais renié et avais cherché à t’entraîner sur des voies qui n’étaient pas celles de ton Père.

À écouter la défense de ces gens, je reconnais ton enseignement et ton témoignage de vie. La grande majorité est formée de ceux et celles qui t’ont suivi, consciemment ou non, jusque dans les retranchements les plus obscurs et les plus retranchés de l’humanité pour y apporter lumière, réconfort, justice, vérité, amour, compassion et solidarité.

Ainsi, selon les pouvoirs que tu m’as donnés sur terre, je prends donc sur moi de délier ces derniers de toutes ces lois accumulées par une église coupée de ses racines évangéliques et j’en fais tout autant pour tous ceux et celles qui ont suivi, de bonne foi, cette église, davantage fondée sur le légalisme et l’autoritarisme que sur ta Parole de vie, le témoignage de tes apôtres et celui de tes prophètes.

Alors Jésus déclara: "venez tous et toutes les bénis de mon Père. Je ne suis pas venu pour vous condamner mais pour vous ouvrir les portes d'un monde nouveau. Par contre, que les menteurs, les hypocrites, les manipulateurs, les cupides et les personnes de mauvaise foi, aillent à la géhenne éternelle."

Oscar Fortin
Québec, le 20 septembre 2011
http://humanisme.blogspot.com

dimanche 11 septembre 2011

LE 11/09 ET TOUS CEUX ET CELLES QUI EN SONT LES VICTIMES


Le premier est celui qui rappelle le coup d’État militaire sanglant du 11 septembre 1973 au Chili. Les deux tours qui y furent alors démolies furent celles de la démocratie et de la justice.

Des avions militaires avaient largué des bombes sur la MONEDA, parlement de la démocratie chilienne à l’intérieur de laquelle se trouvait le président légitime du peuple chilien. C’est là que Salvador Allende est mort, dans l’exercice de ses fonctions démocratiques. On venait d’assassiner la démocratie.

Au même moment, des militaires, bien armés avec mitraillettes et chars, parcouraient les rues, envahissaient les usines et industries, s’imposaient dans les résidences privées pour y détenir hommes et femmes qu’ils amenaient de force à des centres de détention pour les interroger, les torturer, les menacer de mort.  Aucune loi ne les protégeait. ils étaient soumis à la loi de la junte militaire. Dans les jours, les semaines, les mois et les années qui suivirent, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées, des centaines de milliers ont été soumis aux interrogatoires et aux tortures. Plus de cent mille ont dû s’exiler, laissant derrière elles tout un vécu avec des êtres chers. La justice n’existait plus.

Suite à de nombreuses enquêtes, les  auteurs de pareils crimes se révélèrent être à la fois la Maison blanche, alors dirigée par Nixon et Kissinger, et l’oligarchie nationale chilienne au service de laquelle le général Pinochet avait soumis les forces armées.

Le second est celui dont nous parlons le plus dans nos journaux, à la télévision et dans les églises. Ce sont deux tours qui marquaient le ciel de New York, symboles de la richesse et de la puissance. Près de trois mille personnes y laissèrent leur vie alors que deux avions allèrent s’écraser à leur sommet, en ce 11 septembre 2001.

À ce jour, aucune preuve tangible ne permet d’identifier qui sont les véritables auteurs de ces attentats. Il y a un rapport officiel qui met en cause les talibans et plus particulièrement les terroristes sous le commandement de Ben Laden, mais ces allégations n’arrivent pas à convaincre des milliers de personnes qui continuent à s’interroger sur les véritables auteurs.

Déjà les talibans avaient demandé aux autorités américaines de leur donner des preuves qu’Oussama Ben Laden était vraiment l’auteur de ces attentats. Sur la base de ces preuves, ils leur livreraient Ben Laden. Ces preuves n’ont jamais été envoyées. Aujourd’hui, ils réitèrent leur demande d’enquête pour que lumière soit faite. 

  


Communiqué  des Taliban à propos du 11/09  11/09/2011

A l'occasion du 10ème anniversaire des attaques contre les deux tours abritant la finance mondiale à New York, un porte parole des Taliban Zabihulla Mujahid a réitéré samedi leur demande d'une enquête internationale indépendante et impartiale sur ces évènements. "Nos demandes réitérées sont restées vaines et les Etats-Unis et ses alliés font face à nos demandes logiques avec des frappes aériennes et des attaques meurtrières contre le peuple Afghan".

"Le meurtre de dizaines de milliers d'Afghans innocents sous prétexte de venger les attentats du 9 / 11 sera un point d'interrogation perpétuel sur la démocratie occidentale et restera une tache noire sur leur front. Les américains et leurs alliés ont tué des milliers de Musulmans, détruit des villes, des villages et des champs agricoles sous le prétexte de l’injustifiable guerre contre le terrorisme» a ajouté le porte-parole.

Il a exhorté les pays impliqués dans le conflit à mettre la pression sur les Etats-Unis pour cesser cette guerre coloniale et de ne pas piller les ressources naturelles de l'Afghanistan sous le couvert de la guerre contre le terrorisme.

COMMENTAIRE

Il est toujours émouvant de voir des gens pleurer des êtres chers qui leur ont été enlevés par un destin tragique. Ce l’est un peu moins de voir des hommes et des femmes politiques se présenter sous des dehors de compassion et de grande humanité alors que nous savons qu’ils commandent, de leurs bureaux de chef d’État, des guerres qui tueront des milliers de personnes et détruiront de nombreux édifices et industries. Les larmes versées devant les caméras ne doivent pas nous faire oublier celles versées par les victimes de ces guerres. La Libye d'aujourd'hui devrait nous faire penser à toutes ces victimes qui tombent sous nos bombes.

L’humanité d’un être se laisse découvrir, pas tant par ses états d'âme, mais par son degré d’ouverture à l’humanité entière. Un être humain, si petit et inconnu puisse-t-il être, a la même valeur et les mêmes droits fondamentaux que celui que l’on honore de tous les titres et de tous les pouvoirs.

En tant que catholique, je regrette que le pape Benoît XVI n’ait pas ajouté à ses prières d’aujourd’hui pour les victimes du 11 septembre 2001, toutes celles du 11 septembre 1973 et toutes celles des guerres en Irak, en Afghanistan et en Libye. Si la catholicité a un sens, le moment était bien choisi pour en révéler l’universalité.

Oscar Fortin
Québec, le 11 septembre 2011

mercredi 7 septembre 2011

OBAMA :PRIX NOBEL DE LA PAIX 2009


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« BOMBES HUMANITAIRES » PLUTÔT QUE « BOMBES DE CONQUÊTE »


Le Président des Etats-Unis est sans nul doute un des hommes les mieux informés de ce qui se passe dans le monde. Il peut compter sur une armée de personnes présentes dans tous les coins de la planète et sur des organisations, outillées des meilleures technologies, pour diriger, traiter et transmettre cette information. Il peut être au fait, à la minute près, de ce qui se passe tout autant en Arabie Saoudite, sous la direction des Émirats arabes, au Yémen et à Bahreïn, sous des dynasties répressives, qu’en Libye ou en toute autre partie du monde.  Il connaît les activités des services secrets de renseignements tout autant que les plans mis en place par la CIA. Il est une des rares personnes qui ne peut se retrancher sur le fait qu’il ne savait pas.

Au début du mois de mars 2011, une personne déclare à un journaliste que Kadhafi vient de massacrer plus de 6000 innocentes victimes. Cette nouvelle, sans plus de vérification sur son authenticité et sa véracité, est reprise à l’unisson par les médias officiels de l’Occident et fait le tour du  monde. Aucune photo, aucune fosse commune, aucune  trace ne permet d’en révéler l’existence.

« En fait, ces « 6000 morts » reposent sur une unique déclaration reprise en boucle dans tous les médias. Personne ne s’est intéressé à la légitimité de la personne qui avait déclaré ce chiffre. L’information a été donnée par Ali Zeidan. Ce Libyen est présenté comme le « porte parole de la Ligue libyenne des Droits de l’homme » ou sur plus de 100 sites internet anglophones comme « the head », directeur ou président. Pourtant le président, en réalité, est Sliman Bouchiguir, comme indiqué sur le site de la LLDH. (1) » http://www.algerie-plus.com/actualite/libye-6000-morts-avant-lintervention/

N’empêche, les Etats-Unis, la France et la Grande Bretagne décident de passer à l’action. Dès le 19 mars 2011, des bombardements sur le territoire libyen donnent le signal d’une intervention de l’Occident, détruisant les infrastructures militaires et industrielles. Pour le démocrate étasunien Michaël Honda, ces frappes « envoient au monde un message que la démocratie américaine est profondément dysfonctionnelle», car seul le Congrès est habilité à déclarer la guerre par la Constitution américaine ».

Le 21 mars, le président Obama écrit au président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, et au président provisoire du Sénat, Daniel Inouye, pour expliquer que l'intervention américaine en Libye est dans l'intérêt de la sécurité nationale des États-Unis. Les opérations contre la défense antiaérienne et les aéroports libyens «seront limités dans leur nature, durée et étendue. Les États-Unis mènent une mission limitée et bien définie en soutien aux efforts internationaux pour protéger les civils et prévenir une catastrophe humanitaire». Il ne s’agit donc pas d’une déclaration de guerre.
Le 28 mars 2011, le président Obama revient à la charge, cette fois en s’adressant à la Nation toute entière pour déclarer, entre autres, ceci :
« Certaines nations peuvent fermer les yeux sur des atrocités commises à l'étranger. Pas les États-Unis d'Amérique. En tant que président, j'ai refusé d'attendre de voir des images de massacres et de fosses communes pour agir ».

En d’autres mots, pour le prix Nobel de la paix 2009, la rigueur des faits ne semble pas  prioritaire dans cette prise de décision concernant la Libye,  à moins, bien sur, qu’un autre agenda en soit la justification.

Le 3 mars, une journée après l’annonce des 6000 morts et deux semaines avant ces bombardements, Hugo Chavez avait demandé à la communauté internationale d’aller sur place pour vérifier si ce que les médias occidentaux révélaient correspondait à la réalité des faits. Il avait alors rappelé la triste histoire de la présence des armes de destruction massives pour justifier l’invasion de l’Irak. Il s’était fait l’avocat d’une approche politique et non militaire pour trouver une solution aux problèmes qui risquaient d’enflammer la Libye et provoquer des dizaines de milliers de morts. Il proposait qu’une délégation des Nations Unies rencontre les parties en conflit et de cherche avec elles les solutions. Une approche avec laquelle Kadhafi s’était dit d’accord et disposé à coopérer.
En dépit de l’incertitude des faits fortement mis en doute par des journalistes indépendants, M. Obama, l’homme le mieux informé de la planète, maintient le cap sur l’intervention dite « humanitaire ». Son intuition d’homme de paix l’incite à passer rapidement à l’action en bombardant ce pays de moins de six millions d’habitants. Il n’a pas besoin de preuves des crimes commis par Kadhafi. Son sens des droits humains les plus fondamentaux lui suggère d’y aller, cette fois, avec des « bombes humanitaires ».

«Les États-Unis mènent une mission limitée et bien définie en soutien aux efforts internationaux pour protéger les civils et prévenir une catastrophe humanitaire».

Rien de moins que de prévenir une catastrophe humanitaire.

AVEC OBAMA TOUT EST UNE QUESTION DE MOTS

Depuis ces interventions présidentielles de M. Obama, les faits évoqués pour amorcer cette intervention militaire se sont avérés faux. Qu’importe, l’intervention garde toute sa pertinence, car elle permettra, à tout le moins, de prévenir ces atrocités potentielles si jamais Kadhafi était laissé à lui-même.  Genre d’intervention préventive à l’endroit de celui qui dirige la Libye depuis plus de 42 ans, ayant à son crédit plus de réalisations constructives à l’endroit de l’Afrique et de son peuple que de crimes commis. Obama, l’homme le mieux informé, sait déjà toutes ces choses.


Il en va de même pour se défendre contre l’accusation de ne pas avoir respecté la Constitutions des Etats-Unis en allant en guerre sans avoir préalablement obtenu l’autorisation du Congrès. Il trouve alors la formule appropriée pour faire entendre qu’il ne s’agit vraiment pas d’une guerre mais d’un soutien à la « communauté internationale » pour assurer la paix dans cette région du monde. Dans sa correspondance du 5 juin, il précisera que les « opérations militaires limitées comme celles entreprises en Libye ne correspondaient pas à des "hostilités" telles que définies par la loi de 1973 sur "les pouvoirs de guerre".

Même s’il y a des milliers de civils tués et blessés par les milliers de bombes larguées du haut des airs, il ne s’agit pas d’une guerre, mais d’un soutien international à la protection de la vie des civils. Ces bombes sont de bonnes bombes. Elles tuent, mais c’est dans un but humanitaire. Rien à voir avec les bombes de la guerre qui tuent dans un but de conquête.

Les motifs invoqués par M. Obama pour se porter au secours des victimes potentielles de Kadhafi ne se manifestent guère devant les crimes réels commis par les dynasties régnantes à Bahreïn et au Yémen. Sa sensibilité, toute humaine, à l’endroit des pauvres victimes de ces régimes ne s’est guère manifestée. Il a plutôt soutenu la répression et l’intervention de l’Arabie Saoudite à Bahreïn et laissé les crimes se commettre au Yémen.  Les exemples à travers le monde de pareil comportement ne manquent pas.


DEUX TÉMOIGNAGES À ÉCOUTER ET À LIRE ATTENTIVEMENT:

Louis Farrakhan, né Louis Eugene Walcott, est depuis 1981 le dirigeant de l'organisation politique et religieuse « Nation of Islam ». Il est célèbre pour avoir organisé la « Million Man March » de Washington, en 1995. Le 20 mars 2011, il était l’invité de Cliff Kelley, animateur de la radio de Chicago WVON. Louis Farrakhan est intervenu contre l’agression militaire en Libye, conseillant au Président Obama de se rappeler ses propres paroles…

Celui de Ron Paul

Ronald Ernest « Ron » Paul (né le 20 août 1935) est un homme politique américain, membre du Parti républicain, représentant du Texas à la Chambre des Représentants et candidat à la Présidence des États-Unis pour 2012. Récemment, il a eu certaines déclarations fracassantes concernant certaines agences gouvernementales dont la CIA et le Pentagone.

« “La CIA est véritablement le monsieur loyal du cirque; elle est impliquée dans la guerre, elle est impliquée dans les activités militaires, ils choisissent les cibles depuis Langley en Virginie (NdT: QG de la CIA), ils peuvent tirer des missiles en tout point de la terre, en général tuant beaucoup d’innocents dans le processus et manquant le cible qu’ils essaient d’éliminer”, a dit le Dr. Paul, ajoutant que ce type d’activités était même en dehors de la réalité déjà anticonstitutionnelle d’Obama bombardant la Libye.
“Maintenant nous avons une personne clef du département de la défense (NdT: Ministère de la Défense états-unien) qui s’en va présider à la CIA et le chef de la CIA qui s’en va à la tête de l’armée », a dit Paul, ajoutant “Je sais que la CIA a été impliquée dans beaucoup d’élections à travers le monde, ils sélectionnent les dictateurs… Je ne pense pas qu’il y ait quelque doute que ce soit qu’elle ne soit impliquée dans ces révolutions qui se déroulent autour de la Méditerranée, nous allons juste sélectionner le bon dictateur”, a dit Paul, ajoutant également que le secret entourant les actions de la CIA était complètement “hors de contrôle”

“Savez-vous qu’il y a eu un ‘coup’ ? C’est un coup de la CIA”, déclara Paul. “La CIA gère et contrôle tout, elle dirige l’armée. C’est elle qui lobe des missiles et des bombes sur les pays… et bien sûr la CIA est aussi secrète que la réserve fédérale, pensez simplement aux dégâts qu’elle a fait depuis sa création après la seconde guerre mondiale. Elle est un gouvernement dans le gouvernement. Elle est dans les affaires, le trafic de drogue, ils font et défont les dictateurs. Nous devons nous débarrasser de la CIA”.

Monsieur Obama n’a aucune excuse pour ces milliers de morts et de blessés en Libye et pour tous ces mensonges couverts de son autorité présidentielle.

Oscar Fortin
Québec, le 7 septembre 2011




lundi 5 septembre 2011

POUR UN CHANGEMENT DE RÉGIME






L’expression  « changement de régime » revient de plus en plus souvent dans les débats politiques et dans les aventures guerrières. On ne parle plus de changements cosmétiques, mais de changements globaux dans la manière de gérer la solidarité, l’économie, la finance, la démocratie, la politique, les droits humains des personnes et des peuples.

LE RÉGIME DOMINANT EN OCCIDENT

Le régime dominant, dans les pays de l’Occident et dans de nombreux autres pays dépendants de ces derniers, repose sur quatre piliers qui en constituent les bases sans lesquelles il ne saurait se maintenir : le capitalisme néolibéral, la démocratie représentative, la puissance militaire, le contrôle des médias.

Le capitalisme néolibéral place le capital et les intérêts privés qui s’y rattachent en tête de liste des objectifs au service desquels toutes les institutions sociales et politiques doivent se subordonner.  Ils auront priorité sur les impératifs du bien commun d’une société tout comme sur les droits  des personnes et des peuples. En temps de crise on sacrifiera ces derniers pour sauver cette première colonne du régime en place. Les banques, les institutions financières, l’économie de marché sous le contrôle d’oligarchies seront les premiers servis.

La démocratie représentative est conçue de manière à assurer aux élites du capital de garder plein contrôle sur les divers pouvoirs de l’État, tout en laissant l’impression que ces pouvoirs sont entre les mains des électeurs et électrices. Ils y parviennent en contrôlant les partis politiques et les gouvernements qui en émergent. Ainsi, ils contrôlent les principaux leviers du pouvoir : la justice, la fiscalité, les politiques sociales.

La puissance militaire est le bras de fer qui, d’une part fait taire toute dissidence interne au régime et qui d’autre part s’acharne par tous les moyens à faire échouer les régimes qui misent sur d’autres fondements  que ceux du néolibéralisme et de la démocratie représentative.  Dans ce dernier cas, Cuba est un exemple fort éloquent. Des centaines de millions de dollars ont été dépensés depuis 50 ans par les États-Unis  pour faire échouer ce nouveau régime qui n’en continue pas moins à subsister. Actuellement, nous pouvons observer ces forces de l’empire qui s’infiltrent dans divers pays émergents pour déstabiliser et renverser des gouvernements qui leur font faux pas. Ce fut, entre autres, le cas au Honduras, en 2009, au Venezuela, en 2002, en Bolivie, en 2008, en Équateur, en 2010, au Nicaragua dans les années 1980 avec les contras. Présentement quelque chose de semblable se produit en Afrique du Nord (Libye) et au Moyen Orient (Syrie). Dans ces derniers cas des considérations de géopolitique et de prise de contrôle de richesses  s’ajoutent aux objectifs d’élimination de régimes qui leur échappent.

Le contrôle des médias fait partie des fondements du régime qui ne saurait survivre sans l’intervention de cette arme extraordinaire qui permet de conditionner la conscience des peuples.  Les exemples se multiplient à une vitesse exponentielle de ce que sont capables de faire ces « médias » au service du régime. Déjà nous avons eu l’exemple de l’existence des « armes de destruction massive » pour envahir l’Irak et maintenant nous avons tous ces montages, mis à jour, pour justifier l’intervention en Libye et faire accepter le renversement du régime de Kadhafi. Cet outil permet de manipuler le mensonge et la vérité de manière à ce que dans les deux cas ils servent le régime. Il saura transformer des saints en diables et des diables en saints. Il rendra possible la simulation en studio, comme ce fut le cas récemment, pour la prise de la place verte de Tripoli, ou encore pour montrer une foule en liesse filmer en  Inde et la  faire passer pour une foule libyenne célébrant la victoire des rebelles à Tripoli.

LES RÉGIMES ÉMERGENTS

De multiples facteurs conduisent de plus en plus les peuples à se dissocier d’un régime dont le véritable visage se révèle être tout à l’opposé de celui présenté par ses  médias. La mondialisation sort les peuples de leur isolement et l’information alternative apporte une lecture différente de ce qui se passe dans le monde. C’est alors qu’ils découvrent la grande tricherie dont ils sont victimes et les dessous de ces guerres menées sous la bannière de la défense des droits humains, de la démocratie et des valeurs de civilisation. Ils réalisent de plus en plus que les intérêts de domination, de conquête et de contrôle s’imposent au détriment du respect des droits des personnes et des peuples.

Dans les pays émergents de nouvelles avenues s’ouvrent pour substituer un tel régime de domination par autre chose plaçant, en tête de liste des priorités, la personne humaine et le bien commun des peuples. L’émergence de cette nouvelle approche repose sur quatre piliers : les droits de la personne et le bien commun des peuples, une économie fondée sur le principe où l’État intervient autant que nécessaire et le privé  autant que possible, la démocratie participative et finalement la solidarité nationale et internationale.

La personne humaine et le bien commun  sont des références qui canalisent toutes les autres. Elles placent en priorité les éléments essentiels assurant à toutes les personnes les attentions requises pour qu’elles aient accès à l’éducation, aux soins de santé, à une alimentation suffisante et à un toit convenable. Les richesses naturelles, les revenus de chaque citoyen et citoyenne ainsi que celles des diverses entreprises doivent, en tout premier lieu, servir ces priorités. Les intérêts du peuple s’imposent aux intérêts particuliers des individus et des corporations. L’État est le maître d’œuvre de la réalisation de cet objectif.

Une économie sous contrôle de l’État chaque fois que nécessaire et sous contrôle du privé autant que possible. Ce n’est plus le peuple au service de l’économie, mais l’économie au service du peuple. Ainsi l’État interviendra dans l’exploitation des richesses naturelles de manière à ce que ces dernières servent, entre autres,  les objectifs du bien commun. Il interviendra au niveau de la fiscalité pour que tous les intervenants économiques participent au financement des divers projets nécessaires au bienêtre et au bon fonctionnement de la société. Des mécanismes sont mis en place pour contrer, autant faire se peut, la corruption et les influences indues des gouvernements étrangers et des multinationales.

La démocratie participative est celle qui décloisonne l’exclusivité des partis politiques pour permettre la participation plus directe des citoyens et citoyennes ainsi que des organisations sociales et économiques. Elle contrôle le financement des partis politiques et s’assure que le système électoral soit à l’abri des malversations au niveau du vote, du comptage et de l’annonce officielle des  résultats.  Le pays ayant fait le plus grand progrès à ce chapitre est sans nul doute celui de la Bolivie qui a utilisé les  toutes dernières technologies pour l’identification des électeurs et électrices, pour comptabiliser les votes et en promulguer les résultats officiels. Dire que ce pays, considéré jusqu’à tout récemment, comme le plus pauvre de l’Amérique latine est aujourd’hui celui qui a mis en place le système électoral qui défie, à bien des égards, celui des États-Unis et du Canada.

La solidarité nationale et internationale est cette quatrième colonne sur laquelle s’édifient ces nouveaux régimes. L’approche des relations des personnes et des peuples n’est plus perçue en termes de conquête et de domination, mais en termes de complémentarité et d’entraide. Elles se réalisent dans le plein respect de l’indépendance et de la souveraineté des  peuples. À ce titre, l’exemple de Cuba constitue une référence assez exceptionnelle de cette solidarité. Ses médecins et professeurs sont dans tous les coins de l’Amérique latine, peu importe les régimes en place. Ils oeuvrent  le plus souvent dans les régions les plus hostiles où peu de professionnels osent s’aventurer. IL en va de même pour les pays regroupés dans l’ALBA et UNASUR.

CONCLUSION

Ce passage d’un régime à un autre ne peut se réaliser sans une prise de conscience très forte des peuples et un leadeurship qui sait en canaliser les énergies. La prise du pouvoir par les voies démocratiques seront vite suivies par la formation d’une constituante visant à permettre aux peuples de se donner une constitution qui leur ressemble. La grande majorité des pays sous l’Empire dispose d’une constitution rédigée et imposée par les oligarchies dominantes. Qu’il y ait dès lors une nouvelle constitution va de soi. Ce sera dans le cadre de cette dernière que seront établies, entre autres, des règles strictes relatives aux processus électoraux, aux droits à une information sérieuses, aux partis politiques et à leur financement etc.…

Il va de soi que les oligarchies occidentales n’ont aucun intérêt à ce qu’émergent de nouveaux régimes qui fassent la démonstration qu’un autre monde est possible. La semaine dernière, le ministre de l’éducation dans le gouvernement chilien disait que le Chili n’a pas les moyens d’assumer l’éducation gratuite pour tous et toutes. Pourtant, le Chili est donné en exemple des pays en développement du sud. Or, Cuba, le Venezuela, la Bolivie, l’Équateur, le Nicaragua trouvent les moyens d’assurer cette éducation à leurs peuples. Il s’agit évidemment d’une question de régimes.

Il n’y a pas de doute que le changement de « régime » est devenu inévitable, d’autant plus que les masques tombent et que les soi-disant sauveurs  des grandes valeurs de la démocratie et des droits humains se révèlent être ses plus grands adversaires. Une fois que la vérité aura rejoint la conscience des peuples, l’empire deviendra alors l’ennemi de tous les peuples.

Oscar Fortin
Québec, le 5 septembre 2011-09-05

Quelques références en plus de celles qui apparaissent sur le présent site.