lundi 27 avril 2015

OÙ EST-ELLE DONC CETTE TERRE OÙ COULENT LE LAIT ET LE MIEL ?





Cette histoire de centaines de milliers d’émigrés d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie, du Moyen-Orient à la recherche d’une terre de paix et de bonheur n’est pas sans rappeler cette autre histoire, cette fois de la sortie d’Égypte, de tout un peuple à la recherche, lui aussi, d’une terre où couleraient en abondance le lait et le miel. Dans ce dernier cas, il s’agissait d’un peuple étranger sur une terre étrangère, transformé en un peuple d’esclaves. Dans le cas présent, il s’agit de peuples dépouillés de leurs richesses territoriales par les pays colonisateurs et transformés, par ces derniers et leurs représentants, en esclavage. S’il faut parler de leur recherche d’une terre de paix et de bonheur, il ne faut surtout pas oublier de faire état de la situation de misère et de pauvreté dans laquelle l’Occident, dit chrétien, les a engloutis.

Il est curieux que nos médias fassent si peu état des causes profondes à l’origine de ces départs massifs vers d’autres cieux plus cléments. Ils nous parlent surtout de la tragédie humaine de ces naufrages et des problèmes énormes que génère leur arrivée massive aux frontières de l’Occident. 

La situation était bien différente lorsqu’il s’agissait d’émigrés cubains qui cherchaient à atteindre avec des embarcations de fortune les côtes de la Floride. Nos médias relevaient, alors, avec détails émouvants, le caractère tragique et inhumain de ces départs obligés de l’Île vers cette terre de la liberté qu’étaient les États-Unis d’Amérique. Avec beaucoup de passion, ils nous décrivaient le régime communiste et dictatorial de Fidel Castro qui imposait à ce peuple un cadre de vie qui défiait le respect des droits humains et des libertés les plus fondamentales. Rien n’était assez fort pour stigmatiser les causes de ces fuites de l’Île. Chaque tragédie devenait une occasion toute spéciale pour démolir aux yeux du monde cette révolution et son chef suprême, Fidel Castro. Elles étaient devenues un motif de propagande politique contre Cuba. Il était important que ces tragédies se reproduisent le plus souvent. À cette fin, les États-Unis avaient voté une loi accordant automatiquement le statut de résident permanent à tous les Cubains et Cubaines qui arriveraient par mer à toucher le sol (pieds secs) de la Floride. Un privilège auquel les Haïtiens et les populations de l’Amérique centrale étaient exclus. Seuls, les Cubains pouvaient se prévaloir de ce droit.  (Voir ma note au bas de l’article)

Si, dans le cas cubain, il était si important de faire ressortir les causes du départ de centaines et de milliers de Cubains vers les États-Unis, pourquoi n’en serait-il pas de même pour comprendre les causes qui justifient ces migrations massives d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie, du Moyen-Orient et même de certains pays d’Europe, comme c’est actuellement le cas en Ukraine?

Ces pays, en général, ont des richesses importantes en pétrole, en diamants, en matière première. Que se passe-t-il donc avec ces richesses, pourtant suffisantes pour satisfaire les besoins essentiels de leurs populations? Que se passe-t-il avec leurs gouvernements et leurs gouvernants? Sont-ils devenus, par corruption et ambition personnelle, la face visible des colonisateurs? Quel rôle joue dans ces tragédies humaines le régime néo-libéral du capitalisme?

Il est vrai que les sociétés de consommation ont de quoi attirer l’attention et susciter le désir légitime chez les hommes et les femmes de ces pays d’en partager les bienfaits. Toutefois, cela ne justifie pas tous ces départs. Il faut mentionner ces guerres sauvages qui viennent bouleverser la paix et la sécurité de ces peuples. Partout où passe l’Occident, dit chrétien, avec sa bannière de la liberté et des droits de l’homme, surgissent le chaos, l’insécurité et la souffrance des peuples. Que sont devenus les peuples d’Irak, d’Afghanistan, de Libye et maintenant de Syrie et d’Ukraine? 

Il y a un devoir de la « mémoire des peuples » qui doit être constamment présent si nous voulons que nos décisions et engagements soient à la hauteur des attentes des peuples et de leurs doits à une vie de bonheur et de paix. Ce désir du « bien vivre » en harmonie avec la nature et la société fait partie de l’ADN de l’Humanité. Cette dernière trouvera sa plénitude le jour où chaque personne humaine participera, sans discrimination aucune, à ce grand banquet de l’harmonie et du bien-vivre. Cela ne sera possible que si le 1 % qui accapare le 80 % des richesses de la terre est rappelé à l’ordre du droit et de la solidarité.

Ce rêve d’une terre de paix et de bonheur trouve écho dans le livre de l’Apocalypse de St Jean, ch.21.

« Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n`était plus. » (1)

« Voici, je fais toutes choses nouvelles. » (5)

« Je suis l`alpha et l`oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif je donnerai de la source de l`eau de la vie, gratuitement. » (6)

Que l’on soit croyant ou pas, le monde dans lequel nous vivons est à la fois porteur de vie, faite de justice, de vérité, de solidarité, de compassion, d’amour, mais aussi porteur de mort, faite de cupidité, de mensonge, de manipulation, de tromperie, d’hypocrisie. Les premiers se serrent les coudes pour faire avancer la vie au détriment des forces de la mort, alors que ces dernières utilisent à plein régime les astuces de leurs tricheries afin de se faire passer pour les sauveurs du monde.
 
Si l’histoire de ce monde a un sens, les porteurs de vie hériteront de ces cieux nouveaux et de cette terre nouvelle. Quant aux autres que l’Apocalypse qualifie de « lâches, d’incrédules, d’abominables, de meurtriers, d’impudiques,  d’enchanteurs, d’idolâtres, de menteurs, leur part sera dans l`étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. (Apoc. 21, 8)

Ne sommes-nous pas arrivés à cette croisée des chemins où les porteurs de ce régime de la gouvernance unipolaire mondiale, soumise au pouvoir du capital doivent laisser la place à d’autres intervenants, porteurs, ces derniers, d’un régime multipolaire de la gouvernance mondiale où les peuples et les personnes retrouveront leurs pleins droits et toute leur dignité?

Une chose est certaine : les masques tombent, les vrais visages de ces sauveurs d’humanité se révèlent de plus en plus dans leur insensibilité et leur cruauté, leurs discours n’arrivent plus à convaincre et leurs actions les trahissent dans leur cupidité.


Oscar Fortin
Le 26 avril 2015


Note : Cuba, en dépit de tout ce qu’on a pu en dire à l’encontre de sa révolution et de Fidel, se révèle, aujourd’hui, au monde comme un des peuples les plus solidaires avec les droits à l’éducation, à la santé, à la subsistance.  Avec ses brigades d’éducateurs, d’éducatrices et de médecins, il mène, dans plusieurs pays du monde, la lutte contre l’analphabétisme et les maladies de tout genre. Miguel d’Escoto, ex-président de l’Assemblée générale des Nations Unies, avait reconnu en Fidel Castro l’un des hommes politiques les plus solidaires au monde. Récemment, le président Obama a reconnu l’échec des politiques des États-Unis contre Cuba. Il parlait alors du blocus économique et de toutes ces campagnes de dénigrement qui en font partie. 

vendredi 17 avril 2015

Poutine se refuse à être un vassal des Etats-Unis










Aucune lecture des guerres qui sévissent actuellement à travers le monde ne peut se comprendre sans cette référence fondamentale à la gouvernance des Etats-Unis sur l’ensemble des États du monde. On ne peut plus y échapper, la grande confrontation est à nos portes non pas pour savoir qui va gouverner le monde, mais pour savoir si les peuples vont se gouverner eux-mêmes.


Je n’ai rien trouvé de mieux que de vous présenter deux interventions majeures qui donnent le ton et les bases de cette grande confrontation.

La première est celle de Georges Friedman,  directeur de la société de renseignement et d’analyse de Stratford, dite la « CIA de l’ombre », et la seconde est de Vladimir Poutine  lui-même qui répond aux questions de journalistes occidentaux. Dans les deux cas, les interventions sont verbalisées en français. Merci aux auteurs des sites qui nous rendent disponibles ces interventions majeures.

Je vous transmets ici l’essentiel de ce que vous retrouverez en totalité sur ce lien


1 – L’Europe n’existe pas
2 – Seule une union Allemagne-Russie pourrait nous menacer, ça n’arrivera jamais
3 – L’armée ukrainienne est une armée US, nous donnons nos médailles à leurs soldats méritants
4 – Nous livrons des armes dans tous les pays de l’est européen, même en Ukraine
5 – Notre but est d’installer un cordon sanitaire autour de la Russie
6 – Nous intervenons militairement dans le monde entier, nous dominons les océans et toute la terre
7 – Nous faisons battre nos ennemis entre eux, c’est cynique mais ça marche
8 – Les attaques préventives déstabilisent les ennemis, nous faisons ça dans toutes les guerres
9 – Nous installons des régimes favorables à nos intérêts
10 – Nous sommes un empire, nous ne pouvons pas nous relâcher
11 – L’Otan doit occuper tout l’espace terrestre entre la mer Baltique et la mer Noire
12 – Nous ne savons pas ce que va faire l’Allemagne, elle est dans une situation très difficile
13 – Nous ne voulons pas d’une coopération entre le capital financier et technologique allemand et les ressources de matières premières russes, les USA essaient d’empêcher ça depuis un siècle. Le destin de l’Europe dépendra de la décision des Allemands, où vont-ils diriger leurs exportations?


Je pense que ces deux interventions permettent de lever le voile sur les véritables enjeux de cette guerre de moins en moins inévitable. La gouvernance mondiale étant incompatible avec la gouvernance des peuples, ses promoteurs ne cèderont devant aucun obstacle pour conserver leur hégémonie.  Par contre, les peuples, forts des droits souveraineté et d’indépendance qui leur sont reconnus par les Nations Unies, se montrent toujours plus déterminés à occuper pleinement leur place dans le chœur des nations.

Poutine est devenu une référence crédible pour les peuples qui aspirent au respect de leurs droits à l’indépendance et à la souveraineté.

Il y a dans ces deux interventions une source incontournable d’information qui permet de mieux comprendre les véritables enjeux de ce passage à une ère nouvelle de la convivialité des peuples dans le respect mutuel.

Oscar Fortin
Le 17 avril 2015


Quelques autres références avec ces mêmes interventions







mercredi 15 avril 2015

Le Canada en Ukraine au service de Washington et de l'OTAN





En tant que canadien, je suis scandalisé de l’engagement du Canada dans toutes les guerres que Washington et l’OTAN sèment un peu partout au M.O, en Afrique, en Europe et en Asie pour y défendre des intérêts pour lesquels les Canadiens et Canadiennes n’ont que faire.

Ces décisions se prennent par un gouvernement qui se tare d’être démocratique, alors que son premier ministre gouverne avec moins de 25 % de l’électorat canadien et son gouvernement avec moins de 40 % des votes émis aux urnes. C’était une vraie farce d’entendre, au 7e Sommet des Amériques, ce premier ministre canadien parler de démocratie. De fait, à quoi peut rimer une démocratie sans que le peuple y soit?

Je comprends que ce soit ce type de démocratie que l’Occident aime et dont il se fait le promoteur un peu partout à travers le monde. Elle est celle qui lui permet, sans aucune majorité de l’électorat (50 % +1) de prendre le plein contrôle des pouvoirs de l’État et des budgets qui vont avec pour en faire les ressources indispensables au service des grands intérêts de conquête et de domination du monde. Pendant ce temps, on assaisonne l’esprit des peuples d’une information, préparée sur mesure, pour que leurs interventions militaires dans le monde soient perçues comme de véritables actes héroïques au service de la libération des peuples. On se souviendra de ces bombardements humanitaires sur le peuple libyen. Plus de cent mille morts…

Que va faire le Canada en Ukraine ?  N’y va-t-il pas pour soutenir un gouvernement, issu d’un coup d’État militaire, puis transformé en démocratie occidentale avec tous les attributs d’une véritable démocratie ?  Que diraient les Canadiens et les Canadiennes si la véritable histoire de ce qui se passe en Ukraine leur était racontée? Qu’on leur dise comment le gouvernement actuel est le produit d’actions subversives encouragées et soutenues par Washington et l’OTAN. Qu’on leur raconte les crimes commis par ce nouveau gouvernement contre les populations civiles du Donbass et de tout le sud-est de l’Ukraine. Qu’on leur montre les corps ensanglantés de femmes, d’enfants gisant au milieu des débris causés par des tirs aveugles de roquettes et de bombardements.



C’est en soutien à ce gouvernement qui ne sait respecter les ententes, pourtant signées à MINSK 1 et à MINSK 2 entre les parties en conflit. Le Canada, loin d’encourager au respect  de ces ententes, poursuit son appui en armements et apporte sa pleine collaboration à la préparation de nouvelles offensives. Nous sommes loin du temps où le Canada avait une personnalité internationale, respectée à travers le monde. On se souviendra de ce premier ministre canadien, Lester B. Pearson, prix Nobel de la paix, à une époque où ce prix inspirait encore respect.

Le Canada a cessé depuis longtemps d’être un État indépendant et souverain. Il est devenu une marionnette entre les mains de Washington et de Londres qui en font leur petit caniche pour payer et faire des guerres. Les budgets visant le mieux-être social des citoyens et citoyennes sont subtilement grugés au profit de budgets militaires qui ne cessent de croître.

Bientôt, des élections auront lieu. On parlera de tout et de rien à la fois pour démontrer qu’il y a débat, mais on se gardera bien de discuter des budgets militaires et des engagements du Canada dans ces guerres. S’ils en parlent, ce sera dans le cadre d’émissions de radio ou de télévision bien contrôlées. Ce serait rêver en couleur que de voir de véritables débats entre les promoteurs des politiques guerrières actuelles et ceux et celles qui s’y opposent. En général, ces derniers ne font pas partie des spécialistes invités pour commenter les politiques internationales du Canada pas plus que pour discuter de la pertinence des interventions militaires du Canada.

Je termine cette intervention en rappelant une anecdote toute récente qui met en évidence le caractère incohérent des politiques du Canada à l’étranger. Le 12 mars dernier, un coup d’État a été démonté au Venezuela au moment même où tout était prêt pour une attaque aérienne en règle contre le gouvernement et la population. Nous savons tous que le Venezuela est un pays de droit, doté d’une constitution et que le gouvernement actuel a été élu avec plus de 50 % des voix. Or, le Canada qui se tare de défendre la démocratie dans le monde, a été pris les mains dans le sac de ce montage de coup d’État. Par son ambassade au Venezuela, il a collaboré avec les promoteurs de ce coup d’État, véritable acte terroriste contre un État souverain. Dire qu’il se présente sous la bannière de la lutte contre le terrorisme. Du cynisme plein les yeux.

Les deux pays, sur les 35 présents au Sommet des Amériques, qui se sont objectés à signer la déclaration finale convenue entre tous les ministres des relations extérieures des pays présents au Sommet, furent les Etats-Unis et le Canada. Ils se refusèrent à reconnaître la santé comme un droit fondamental.

L’actuel premier ministre canadien, Stephen Harper, est l’emblème même de l’hypocrisie consommée. Avec l’actuel système électoral dont est doté le Canada, il est possible qu’il soit reporté au pouvoir pour un troisième mandat avec moins d’un quart de l’électorat canadien.  De toute manière, le peuple canadien se désintéresse de plus en plus de la question politique, tout occupé qu’il est au divertissement, au travail et à la consommation. Le tsunami social ne l’a pas encore atteint. Toutefois, il ne saurait tarder encore longtemps.


Oscar Fortin
Le 15 avril 2015



jeudi 9 avril 2015

OBAMA SERAIT-IL SOURD?







Imaginons un instant que vous êtes dans une discothèque où les gens dansent au rythme de musique entraînante qui vous percute les oreilles et que vous entendez quelqu’un crier « il est temps que vous mettiez de la musique pour que nous dansions ». Vous vous poseriez certainement des questions sur son niveau de surdité.

Eh bien, c’est à peu près ce qui vient de se passer avec M. Obama qui n’a rien entendu des voix qui se sont élevées pour dénoncer son Décret contre le Venezuela. Inquiet de ne rien entendre, il prend donc l’initiative de lancer un cri d’alarme à l’intention des peuples et des États de l’Amérique latine pour qu’ils élèvent la voix et qu’ils dénoncent haut et fort les crimes commis par le Venezuela.

Il dit cela alors que les principaux organismes d’intégration de l’Amérique latine et des Caraïbes élèvent haut et fort la voix pour qu’Obama annule le Décret qu’il a signé contre le Gouvernement du Venezuela, le déclarant comme une grande menace à la sécurité nationale des États-Unis. Tous les pays membres de la CELAC, tous ceux d’UNASUR, de l’ALBA et du MERCOSUR ont demandé au président Obama de retirer ce Décret de la circulation, conformément au respect du droit international. Comme si cela n’était pas suffisant, le peuple vénézuélien s’est mobilisé et a recueilli près de 10 000 000 (10 millions) de signatures pour dire à Obama d’annuler ce décret. À ces derniers se sont joints les peuples du continent pour en faire tout autant.

Le président Obama ne les entend pas, il n’écoute aucune voix venant de l’Amérique latine et des Caraïbes. Comment pourrait-il entendre toutes ces voix qui viennent de nombreux pays et peuples du monde s’il n’entend pas celles qui sont à la portée de son oreille?

OBAMA fait la sourde oreille et il ignore ces voix qui s’élèvent de tous les coins du monde comme si elles n’existaient pas. Lorsqu’il déclare, de façon officielle, qu’il est temps que la voix des peuples et des États de l’Amérique latine s’élève pour dénoncer les crimes commis par le Venezuela, c’est soit qu’il est vraiment sourd ou qu’il prend pour des imbéciles tous ces peuples et ces États qui élèvent effectivement la voix pour dénoncer son Décret criminel et exiger qu’il l’annule.

N’est-ce pas là une manière très impériale de concevoir les relations de peuple à peuple, d’État à État? La charte des Nations Unies définit clairement que les relations entre ces diverses instances doivent se réaliser dans le respect de l’indépendance et de la souveraineté de chaque État, de chaque peuple. Il en va de même avec la charte de l’OEA  qui a pour premier objectif des pays membres «d’assurer un ordre de paix et de justice, de maintenir leur solidarité, de renforcer leur collaboration et de défendre leur souveraineté, leur intégrité territoriale et leur indépendance.»

Est-il nécessaire de rappeler que le président Obama est membre, au même titre que tous les autres membres, de cette organisation? Il semble en avoir oublié depuis longtemps ce premier objectif. Il suffit de penser à Guantanamo, territoire cubain occupé par son pays, aux Malouines, territoire argentin, occupé par la Grande-Bretagne, les dizaines de coups d’État militaire réalisés au cours des dernières décennies.

Nous n’en sommes pas, avec cet homme, à ses premières contradictions. Il n'est mandaté ni par les Nations Unies, ni par les peuples pour s'imposer comme arbitre du monde. S'il pense l'être de Dieu, qu'il écoute la voix des peuples qui en sont les porte-paroles. 


Oscar Fortin
Le 9 avril 2015