mercredi 2 décembre 2015

POUTINE-OBAMA

CE QU’UNE PHOTO PEUT NOUS RÉVÉLER



Il n’y a pas de doute que ces deux hommes, Poutine et Obama, représentent les deux puissances militaires les plus importantes au monde. Cette rencontre, encore toute récente, nous les montre à un moment où le monde peut basculer à tout instant dans cette grande guerre que plusieurs voient comme celle de la fin des temps. En voyant cette photo, je me suis permis de lire à travers leurs regards ce que chacun d’eux avait dans la tête.

OBAMA : Un regard qui vient de haut et qui impose sa suprématie sur Poutine.

Je ne me réfère pas au fait qu’Obama soit physiquement plus grand que Poutine, ce qui est une évidence pour tous, mais à cette grandeur qui repose sur la suffisance d’une supériorité morale et militaire. Ne répète-t-il pas à qui veut l’entendre qu’il dispose de la force militaire la plus puissante de la terre? Cette puissance commande l’obéissance et la soumission de tous et de toutes. Les récalcitrants sont rappelés à l’ordre, ce qui est le cas de Poutine. Ce dernier est l’exemple à ne pas suivre et il appartient à Obama, le grand maître du jeu des nations, à le lui faire savoir. L’avenir de Poutine et de son peuple doit passer par cette grande coalition qui œuvre à la mise en place de la gouvernance mondiale, placée sous les ordres des États-Unis d’Amérique.

Il est temps que Poutine cesse ce petit jeu d’un monde multipolaire et multicentrique, véritable incubateur d’anarchie et de désordre. Le monde a besoin d’un gouvernement mondial qui saura assurer la paix et les valeurs morales d’une société civilisée.

POUTINE : Un regard qui vient de loin et qui ignore complètement Obama

Le personnage a l’esprit ailleurs. Il sait évidemment ce qu’est Obama comme homme, comme président et comme « marionnette » des grands pouvoirs qui veulent imposer à l’humanité leurs intérêts avant ceux des peuples. Rien de moins qu’un monde unipolaire placé entièrement sous leur gouvernance.

Il sait que le terrorisme duquel il prend prétexte pour s’introduire un peu partout dans le monde est l’arme secrète qu’il utilise à trois fins principales : renforcer le contrôle interne sur son peuple et sur celui de ses alliés, créer des conditions de déstabilisation de gouvernements qui n’entrent pas dans les rangs de cette gouvernance mondiale pour les remplacer par d’autres plus dociles et, finalement, s’approprier leurs richesses.

Pendant qu’Obama continue de lui parler de démocratie à construire et de dictateurs à éliminer, il pense à tous ces budgets votés les uns après les autres pour payer, former et alimenter des bataillons terroristes en vue de renverser des gouvernements comme ce fut le cas en Libye, comme ce fut le cas en Ukrai8ne, comme c’est actuellement le cas en Syrie et au Venezuela. Dans ce dernier cas, tout est mis en œuvre pour faire échouer les élections, plus que démocratiques, du 6 décembre prochain. Il s’agit d’un homme dont il faut constamment décoder ce qu’il dit tellement les contradictions sont énormes. Obama est un incantateur dont il faut constamment se méfier.

Poutine revoit également la complicité de son interlocuteur avec le gouvernement de Turquie, collaborateur de premier plan de l’É.I. en Syrie et auteur de l’attentat contre un bombardier russe en mission de lutte contre les terroristes en Syrie. En dépit de tout cela et de la méfiance qu’il inspire, Poutine songe tout de même à la manière de le confronter à cette lutte à finir contre les terroristes dont il se réclame tant. Le défi est grand, mais pas impossible. Obama a les deux pieds dans des champs minés : celui des terroristes qui peuvent en tout moment se retourner contre lui, et celui de l’Union européenne qui peut à tout moment se dissoudre et le laisser seul.

Ceci dit, il ne saurait être question de se laisser intimider par cet homme qui joue le rôle de grand patron alors que de plus en plus de peuples savent que les vrais patrons sont ceux qui tirent les ficelles de la finance et des industries militaires. Poutine sait que l’armée russe s’est reconstruit une force tout au long des 20 dernières années et qu’elle est en mesure, avec ses alliés chinois et autres, à mettre l’empire et ses vassaux « Jaque mat ». Il n’est pas sans trouver déplorable que son interlocuteur ne puisse réaliser que le monde a changé depuis les vingt dernières années.


LES CONCLUSIONS QUE L’ON PEUT EN TIRER

Les deux hommes se rencontrent, mais n’échangent pas. Tant pour l’un que pour l’autre, c’est à prendre ou à laisser. En Syrie, pendant qu’Obama et ses vassaux veulent toujours le départ de Bachar al Assad, Poutine, pour sa part, se porte inconditionnellement à la défense des institutions de l’État syrien et de son peuple à qui revient le pouvoir de décider qui doit diriger le pays.  Obama veut combattre le terrorisme sans toucher à ceux qui travaillent pour renverser le gouvernement alors que Poutine veut lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes sans distinction entre les bons terroristes, les moins bons et les méchants terroristes. Le terrorisme est la négation du droit et de ce fait l’ennemi à abattre.

Il faut croire que le sort de l’un et de l’autre se jouera sur le terrain. Après avoir jaugé ses adversaires et l’esprit qui les guident, Poutine , sans aucun doute, est à mettre en place ses forces armées de terre, de mer, d’air pour que, le temps venu, qu’il puisse porter le grand coup. Il n’épuisera pas toutes ses munitions à faire le jeu de ses adversaires. Lorsqu’il aura la conviction que la « bagarre est inévitable », il passera à l’attaque.

Je ne suis pas prophète, mais l’heure de la vérité va bientôt sonner et l’éveil sera brutal pour tous ceux et celles qui auront été alimentés au cours de ces dernières années par le mensonge, la manipulation et l’hypocrisie de leurs dirigeants et de leurs  médias complices.

Oscar Fortin
Le 2 décembre 2015

http://humanisme.blogspot.com 


2 commentaires:

jacquart&jacaton a dit...

Vous offrez aux personnes qui ont le plaisir de vous lire une instance réflexion.
merci

Oscar Fortin a dit...

jacquart&jacaton: Merci pour vos bons mots